Depuis sa première apparition en 1979, l’espèce extraterrestre d’Alien (Ridley Scott) s’est multipliée sur de nombreux supports médiatiques (cinéma, bande dessinée, jeu vidéo, roman), colonisant ainsi l’imaginaire collectif populaire. Son mécanisme de reproduction «xénomorphe» imite, selon Karin Littau (2011), les procédés d’adaptation: l’hôte désigne autant la créature (humaine, animale, extraterrestre) qu’elle parasite au sein de la fiction que le média qui lui assure une subsistance dans l’écosystème des industries culturelles.
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Que ce soit par le truchement du symbole, ou dans la matérialité de son exécution, la greffe est un thème privilégié pour approfondir le thème de la transmission. Surtout quand la chirurgie implique plus d’un organisme, comme dans l’allogreffe qui exige le transfert de tissus ou d’organes d’un corps à un autre, ou comme la xénogreffe, quand le donneur et le receveur appartiennent à des espèces biologiques différentes. Il y a tout lieu, alors, de se demander ce qui passe grâce à la chirurgie.
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Dans cette présentation, Marie Lévesque aborde le film Let the Right One In (Morse, Tomas Alfredson, 2008) à la lumière, entre autres, des théories de Judith Butler.
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C'est une évidence aujourd'hui de pointer l'importance qu'a eu la scène de la naissance du chestburster dans Alien en 1979 sur notre imaginaire et sur l'histoire des représentations au cinéma. Quelques lectures préliminaires sur le sujet nous rappelle rapidement certaines rumeurs sur la réaction violente du public à l'époque devant ces images.
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