Alban Pichon propose une analyse du film Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (Arnaud Desplechin, 1996) et des formes qu’y prend le travail de l’amnésie. La mise en scène de l’oubli s’inscrit dans une préoccupation, narrative et formelle, de la filmographie de Desplechin qui s’attache à filmer disparitions et retours.
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Jordan Diaz-Brosseau analyse le cinéma de Pierre Hébert à partir de trois films issus de la première partie de l'œuvre du cinéastre, films d'animation réalisés pour l'Office national du Film du Canada dans les années 1960. «Les trois films se ressemblent beaucoup et, si je les montre, c'est parce que cela permet de montrer qu'il y a une ligne directrice dans l'esthétique de Pierre Hébert. Cela permet aussi de montrer à quoi sert le principe de remédiation au sein de son œuvre et comment on peut voir le cinéma comme un trope dans la façon dont le cinéaste le travaille.»
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Sara Bédard-Goulet s’intéresse dans cette communication à l’image cinématographique telle qu’elle peut être sollicitée dans l’œuvre littéraire et, plus particulièrement, dans le roman Les grandes blondes de Jean Echenoz (1995).
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Sylvano Santini nous offre, dans cette communication, lecture du roman de Patrick Chatelier, Pas le bon, Pas le truand (2010), un remake littéraire d’une scène de neuf minutes du film de Sergio Leone Le bon, la brute et le truand.
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Un rapide examen sceptique nous indique que tous ces destins de François Paradis sont loin d'être équivalents et sont surtout loin de signifier la même chose. Voici l'une des forces de la suspicion: à partir des lignes parallèles tracées par un seul personnage de fiction, il est possible de penser une, voire plusieurs versions alternatives de notre culture et de notre héritage.
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«Comme l’indique le titre de ma présentation, je vous invite à réfléchir aux avatars, donc aux métamorphoses, du documentaire vers le web-documentaire et tout particulièrement à l’impact majeur qu’exerce l’interactivité sur la narration. Parler de métamorphose suppose, bien sûr, de comparer une forme à une autre déjà existante et c’est en partie ce que je ferai aujourd’hui en questionnant non seulement les formes de narrations contemporaines, mais aussi le déplacement du rôle du spectateur.»
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Il sera question ici des rapports tortueux entre le corps et la machine, le greffon et la prothèse, la mémoire et le contrôle: le corps en mutation.
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Un écrivain peut-il traduire un imaginaire national? Une oeuvre peut-elle rendre compte à travers la fiction des enjeux culturels, idéologiques, politiques d’une nation, avec nécessairement ses contradictions?
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Il peut paraître hasardeux de mettre en rapport l’imaginaire et l’Histoire et de le faire en associant cette dernière aux histoires imaginaires.
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Pourquoi la transmédialité? Cette présentation tâchera de répondre à cette question selon trois axes: terminologique, conceptuel et rhétorique-herméneutique.
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There is an element of surprise, of not knowing what we are likely to see when we trawl the Internet. This paper takes the surfacing of the cinema in digital formats as a particular register of the contemporary. What happens to the time held in the celluloid image in such transfers?
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Il s'agit ici d'une étude préliminaire qui fait s'entretenir un texte du cinéma pornographique dit primitif et un texte actuel pris de Xtube. Ce corpus complique et interroge les dichotomies un peu trop faciles: l'art versus la porno, l'underground et le marché, le public et le privé, les archives analogues et les archives numériques du XXIe siècle.
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«This paper provides a rationale for my largely unfunded research project that I workded on since 2008. I have identified the form "slide-tape" during my doctoral research. Since 2008, I've been searching slide-tape and collecting material.»
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«En l'espace d'une vingtaine d'années, le mur d'images a trouvé une place privilégiée au sein de la fiction cinématographique et télévisuelle. Le développement récent d'un tel dispositif, le plus souvent associé à la mise en lumière d'un processus d'investigation, se vaut autant l'outil d'illustration de la complexité des enjeux propres au travail de réflexion intellectuelle que le reflet d'une narration sophistiquée, pleinement ancrée dans l'ère des réseaux dans laquelle nous nous trouvons.»
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