Le cinéma tunisien est porteur d'images de lieux privilégiés au point où l’on serait tenté d’en faire une typologie répondant à des identifications socioculturelles, historiques, affectives ou mythiques.
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Mon analyse portera sur la question de l’intériorité; plus précisément, sur la façon dont la dimension psychologique, si importante dans le roman Les Sept Jours du talion de Sénécal, est rendue à l’écran. Je tenterai de démontrer que, malgré les contraintes imposées par le média d’arrivée, lequel repose sur l’image, le son et le montage, les états d’âme des personnages du roman sont bien reconduits dans l’adaptation de Podz.
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Cet article porte sur le phénomène de l'immersion, en s'intéressant tout particulièrement à la relation entre l'expérience du monde fictionnel dans lequel on s'immerge et le rôle de la réalité du spectateur, son influence lors de l'expérience immersive.
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Si la réussite d'une fiction était mesurée par la somme des réactions qu'elle provoque, Inception serait considéré comme un classique contemporain. Sept mois à peine après sa sortie sur grand écran, une recherche Google révélait près de six millions deux cent mille résultats pour les termes «Inception film analysis» et près de trois millions six cent vingt mille pour «Inception explanation». Au-delà des simples cumuls de données statistiques, ces chiffres suggèrent qu’Inception a engendré une exceptionnelle volonté de comprendre, sinon de prendre parti, de donner un sens clair et définitif à cette œuvre.
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Il n’est de paysage que produit et signalé par l’activité humaine qui l’a insensiblement ou brutalement, selon les cas, travaillé, transformé, moulé à ses exigences ou sculpté selon ses besoins au fil du temps.
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Allan Deneuville se penche sur le cas de l'auteur franco-canadien David Dufresne et en particulier sur trois de ses œuvres: le roman Dernière sommation, le film Un pays qui se tient sage et une plateforme journalistique en partenariat avec Mediapart appelé All@Place_Beauvau.
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Marine Riguet s'intéresse aux cueilleurs-tisseurs, c'est-à-dire les écrivain·e·s qui font littérature sur YouTube.
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À l’ère néolibérale, les savants fous ne sont plus des iconoclastes isolés, mais une partie prenante d’énormes multinationales qui les emploient par centaines. Alexandre Desbiens-Brassard explorer comment Jurassic Park de Michael Crichton et Oryx and Crake de Margaret Atwood transforment la figure du savant fou héritée de Shelley en une nouvelle figure, celle du savant fou corporatif.
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La créature n'a pas de nom, c'est le signe même de sa quête d'identité. Elle est pourtant régulièrement associée à un nom, qui est la démonstration même d'une incompréhension du roman, puisqu'on la confond avec son créateur en lui accordant le nom de Frankenstein. Pourtant, d'une part, c'est une manière de signifier que le savant et sa créature sont le double l'un de l'autre. D'autre part, les éditions du livre présentent souvent en couverture un dessin du monstre traversé par le titre, ce qui rend ce rapprochement presque naturel.
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En 2019, Anthony Morin-Hébert a mené une recherche, sous la supervision de Jean-François Chassay, dont l'objectif principal semblait simple: établir deux bibliographies qui recenseraient le plus d'adaptations possibles de Frankenstein.
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American Desert (2004) met en scène Theodore Street, universitaire en panne d’inspiration qui, fauché en route par un accident de voiture qui le décapite dès la première page du roman, rate jusqu’à son suicide.
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Si les tourments de Victor Frankenstein trouvent un écho dans le cinéma japonais, sa créature a aussi engendré une prolifique descendance dans le bestiaire du kaiju eiga (film de monstres). Godzilla est à la fois une menace mais aussi une victime des excès de la science. En 1965, Frankenstein vs Baragon montre une créature qui, malgré son gigantisme, affiche certains traits communs avec le personnage imaginé par Mary Shelley notamment sa marginalisation due à son apparence qui, ici, s’explique par les retombées de l’explosion d’Hiroshima.
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La communication de Gaïd Girard relève plutôt de l'histoire culturelle dans la mesure ou le film de Nolan n'est pas une adaptation explicite de Frankenstein, mais celle d'un roman de Christopher Priest aussi intitulé The Prestige. À travers l'histoire de la rivalité entre deux grands prestidigitateurs dans le Londres victorien de la fin XIXe, elle met en scène les rapports complexes entre science et spectacle, que les adeptes du mesmérisme exploitaient déjà depuis la fin du XVIIIe siècle.
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