Saillant, Francine
Lapierre, Nicole
Müller, Bernard
Laplantine, François
Les sciences sociales et en particulier l'anthropologie ont longtemps considéré les moyens dont elles disposent comme suffisants et adéquats pour décrire et traduire les mondes qu'elles exposent. Ces moyens, dans la plus pure tradition, sont l'écriture scientifique et les appareils conceptuels. Or, dans l'acte d'écriture, en passant du monde de l'expérience à celui de sa formalisation par le texte, la plupart des chercheurs ressentent, à un moment ou à un autre, que «quelque chose se perd».
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Que peuvent offrir, en spécificité, les oeuvres hypermédiatiques à la gestion du deuil et de la commémoration des morts? L’art littéraire a de tout temps accompagné le deuil. «Art du temps» selon la classification de Lessing, la littérature repose sur un déploiement temporel qui peut épouser la durée indissociable de la traversée de l’épreuve d’un décès en lui donnant une forme. La performativité des textes de deuil et de commémoration repose en ce sens sur une formalisation efficace de la temporalité. Qu’en est-il dans les pratiques numériques?
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Je vais vous parler du travail d'une artiste montréalaise, Natascha Niederstrass, dont le travail touche, en partie, à la culture populaire. C'est un travail auquel je me suis intéressé dans la foulée de mes recherches sur la photographie en art contemporain et sur les rapports entre la photographie, l'art actuel et la scène de crime.
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Dans un quartier en voie de gentrification, des promoteurs immobiliers ont fait disparaître la vieille station-service à l’abandon depuis quelques années. Sur le terrain vague qui s’étale à présent sous nos yeux, on a planté une panneau annonçant l’inéluctable: la construction d’un bloc de condominiums de six étages, un grand bloc de briques beiges comprenant des logements clé en main, un stationnement intérieur ainsi qu’une terrasse sur le toit.
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