Dans le cadre de cette communication, il s’agira d’étudier un imaginaire de l’extrême contemporain et spécifique –je dirais même très spécifique– soit une représentation constituante quoique souvent éclipsée du mouvement queer: les personnages intersexués dans la fiction québécoise.
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«L’exemple de Beauty Queens permet de constater en quoi les représentations queer du corpus sont une piste pour explorer et réfléchir différemment les corps féminins et la communauté qu’ils composent.
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«Romantique, mythique, Foxfire prend place dans l’État de New York dans les années 1950, un paysage urbain sombre et pluvieux dans lequel évoluent Maddy, Legs, Goldie, Lana et Rita.
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Depuis le Edward Cullen de Twilight, il est devenu un classique que l’héroïne des fictions jeune adulte s’entiche d’un garçon d’une espèce surnaturelle. Qu’il soit vampire, elfe ou d’origine angélique, celui-ci possède une caractéristique somme toute invariable: il a une longévité infinie.
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Que ce soit par le truchement du symbole, ou dans la matérialité de son exécution, la greffe est un thème privilégié pour approfondir le thème de la transmission. Surtout quand la chirurgie implique plus d’un organisme, comme dans l’allogreffe qui exige le transfert de tissus ou d’organes d’un corps à un autre, ou comme la xénogreffe, quand le donneur et le receveur appartiennent à des espèces biologiques différentes. Il y a tout lieu, alors, de se demander ce qui passe grâce à la chirurgie.
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Au cours de cette communication, il s’agira de questionner la représentation du corps gros dans littérature contemporaine pour adolescents afin de comprendre les modèles qu’on transmet aux jeunes lecteurs. Bien souvent, le corps gros est présenté comme une problématique qu’on doit enrayer coûte que coûte. Dans un nombre consternant de romans –on parle ici de littérature pour adolescents, mais aussi de littérature pour adultes– la maturité et la grosseur sont complètement incompatibles. Le poids excédentaire devient symbole d’une faute morale.
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La communication de Fanie Demeule se concentre sur le déploiement de la performativité littéraire en tant qu’espace de dé-familiarisation afin de reconsidérer le genre auprès d’une adolescente et d’une auteure qui aura à défaire –littéralement– les morceaux de soi pour se recomposer.
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Autrefois figure transgressive par excellence, le vampire est de plus en plus victime de sa très grande popularité. En effet, il est passé de créature répugnante s’apparentant à l’archétype de la goule, comme dans le cas du strigoi des légendes roumaines, à un être immortel des plus raffinés malgré sa cruauté et l’immondice de son mode de vie avec Dracula. Depuis le roman de Stoker, le vampire ne cesse de faire partie de la culture populaire et fait l’objet d’innombrables manifestations artistiques.
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«Ma présentation vise à cerner un échantillon du jeune homme, non pas pour en proposer une définition exhaustive, mais bien pour en tracer l’esquisse, la forme, à partir du roman Le ventre de Paris d’Émile Zola, publié en 1873. C’est un texte qui reprend le thème assez présent au XIXe, un siècle marqué par les révoltes et les naissances de revendications sociales et l’idéalisme révolutionnaire.
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On retrouve dans les tableaux parisiens un flâneur trébuchant sur les mots comme sur les pavés et rencontrant des porteurs de béquilles, un cygne qui de ses pieds palmés frotte le pavé sec, un squelette laboureur aux pieds sanglants et nus, un quadrupède infirme aux pas maladroits, une coquette aux pieds secs que pince un soulier pomponné, joli comme une fleur, et - enfin - une passante qui déambule avec une jambe de statue.
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