Perspectives féministes en histoire de l’art. Repenser les marges

«I’ve decided to being that endeavour of speaking about the margins in feminist art history by looking at this image with you. I’ll talk about the image itself for a while and, then, following its lead, I want to move on to a more methodological discussion of margins and centers as they affect feminist art history.»

Dans le cadre de cette communication, l’historienne Mira Falardeau s’intéresse à la place des femmes dans le monde de la bande-dessinée ainsi qu’aux obstacles auxquels celles-ci font face.

Dans le cadre de cette communication, le professeur Dominic Hardy propose un tour d’horizon de l’apport des femmes à la tradition de la satire visuelle au Québec ainsi qu’au Canada.

«My title refers to a line from Against Empathy: The Case for Rational Compassion by psychologist Paul Bloom. In the opening Bloom writes that, from friends and acquaintances reactions to his topic, he has learned that being against empathy is like “being against kittens”, a view so outlandish that it can’t be serious. But Bloom is seriously worried about the widespread, unquestioning investment in our feelings and in empathy in particular. He builds a logical case against it by citing recent studies that show how empathy privileges personal stories over systemic problems and how it reproduces unconscious biases against racialized and other marginalized peoples.»

Dans le cadre de cette communication, Philippe Depairon s’intéresse aux gravures attribuées à Jeanne de Montbaston au sein du Manuscrit Français 25526.

«Aucune de ces images n’indique clairement ni son contenu, ni le fait qu’elles appartiennent à un groupe plus large et c’est sans doute la beauté de la chose.

Dans l’acte de penser à leur place et à leur signification au sein de ce manuscrit, nous les relions ensemble et le fait que ces images soient dans les marges du manuscrit n’indique aucunement qu’elles sont marginales en importance. Tout au contraire, elles requièrent notre attention et nous divertissent du texte. Au moment où nous les relions ensemble, c’est ainsi que se trace une possibilité de communauté de femmes à travers les âges composée de sirènes et de saintes.»

«Je vais vous présenter les performances de trois artistes: Mierle Laderman Ukeles, Bonnie Sherk et Linda Mary Montano. Toutes les trois procèdent à une opération similaire de ce que j’étudie dans ma thèse: elles revendiquent, temporairement en l’occurrence, un travail défini par elles comme non-artistique comme étant une performance d’ordre artistique. Les trois performances que j’ai choisi de vous présenter aujourd’hui datent du début des années 1970, période qui correspond à une mutation profonde de la pensée de la question du travail de genre et en particulier à la lumière des théories féministes de l’époque.»

«Cette présentation sera séparée selon trois axes: infertilité, identité et échec.

«Ma présentation vise à souligner la présence d’une structure de pouvoir de regard par l’entremise des études féministes et des catégories du genre. L’angle féministe de ma recherche ne porte pas sur l’objet artistique en soi plutôt sur l’impact d’une catégorisation des sens dans le monde des arts dits ‘visuels’ ainsi que dans l’écriture d’une histoire de l’art où l’homme est le sujet percevant créateur et la femme l’objet représenté.»

«Qu’est-ce qu’un mur? Ma recherche doctorale porte sur cette question.

Un mur est une structure destinée à enclore, à protéger, à isoler et parfois à supporter des charges. Le mur étant plutôt vertical, la relation entre celui-ci et le sol est inestimable. Souvent fait en matériel opaque qui sépare et délimite deux espaces, voire plus. C’est une paroi d’allure verticale élevée sur une certaine longueur, hauteur et épaisseur en fonction de l’usage.

Mais comment un mur se construit? L’histoire du mur est fortement liée à notre envie instinctuelle d’habiter le territoire. L’instinct d’envelopper nos lieux d’habitation avec une membrane protectrice s’est transformé en une envie de bâtir des formes solides, opaques, verticales. L’instinct d’habiter s’est transformé en une envie de conquérir, de posséder, de protéger et de délimiter le territoire avec ce dispositif.»

Marie-Josée Saint-Pierre se penche sur le travail des pionnières canadiennes du cinéma d’animation et commente l’influence de l’Office national du Film du Canada sur leur production féministe (1970-1979).