Colloque, 10 janvier 2020

Lecture de «L’un et l’autre papillon éléphant» de Valérie Rouzeau

Nathalie Watteyne
couverture
Le pouvoir performatif du poème. Albiach, Chedid, Pey, Prigent, Rouzeau, Venaille, événement organisé par Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes CRIST

Nathalie Watteyne présente sa lecture sociocritique du poème L’un et l’autre papillon éléphant de Valérie Rouzeau (au bas de la page).

Texte à l’étude:

L’un et l’autre papillon éléphant sont trompés
Voyageurs votre train est plus long que le quai
Comment descendre de là trouver la voie la pente
Assez douce pour la vie et même à remonter
Tu traces sur la vitre embuée tes hiéroglyphes
Tes codes secrets astuces tes si si fragiles scies
De n’être pas allée aux jonquilles avec qui
Dans une vie antérieure à dos de pachyderme
Un superfétatoire pétale au bout du nez
Énorme légèreté solitudes longitudes
Chemins de fer forgés de transports sans moyens
Désormais certainement il faut nous arracher
Crever le plafond bas nous prendre dans nos bras.

Texte supplémentaire tiré du même recueil:

Écrire une lettre à son chien sans avoir
Dans sa vie aucun clébard
À la poignée de main la patte au creux de paume
Composer une épître à l’amitié canine
À l’inconnu canin qui quelquefois frétille
Venant à vous ému content
Et vous fait un sourire plein de cros prévenants.

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