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Le gène et la machine. Humain, transhumain, posthumain dans les fictions de Richard Powers

Laurence Dahan-Gaida
couverture
Article paru dans Les frontières de l’humain et le posthumain, sous la responsabilité de Jean-François Chassay et Marie-Ève Tremblay-Cléroux (2014)

«Qu’est-ce que la conscience? Les machines peuvent-elles penser? Avons-nous besoin d’un corps pour penser? Le corps et l’esprit sont-ils une seule et même chose? L’homme est-il programmable génétiquement? Sommes-nous déterminés par la culture ou par notre biochimie? Ces questions sont quelques-unes de celles que pose Richard Powers dans deux de ses romans —Galatea 2.2 et Générosité— qui interrogent les frontières de l’humain à partir de deux figures majeures de l’imaginaire posthumain: le gène et la machine. Figures-frontières, la machine qui pense et l’organisme programmé génétiquement permettent à Powers de retravailler les dualismes fondateurs de l’humanisme traditionnel —corps/esprit, organisme/machine, humain/non-humain, inné/acquis, science/ littérature— pour montrer comment ils continuent de travailler de manière souterraine le discours posthumaniste. Il offre ainsi une réflexion critique sur le posthumain, dont il problématise les limites et les présupposés dans la perspective d’un humanisme élargi.»

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