Introduction. Une virile imposture?
Véronique Cnockaert introduit le colloque Une virile imposture? Construction du jeune homme dans la littérature.
Introduction. Une virile imposture?Véronique Cnockaert introduit le colloque Une virile imposture? Construction du jeune homme dans la littérature. | Les lecteurs orphelins: paternité, littérature et identité virile dans «La Confession d'un enfant du siècle» et «Louis Lambert»«Dans le cadre de ma communication, je me pencherai sur Louis Lambert de Balzac, paru en 1832, et sur La Confession d'un enfant du siècle, paru en 1836. J'ai choisi la figure du lecteur orphelin parce que je crois -et ces deux œuvres le démontrent bien- que les lecteurs orphelins éprouvent directement la question de la virilité. J'aimerais montrer comment ces œuvres se prononcent sur le caractère proprement narratif du mythe de la virilité.» |
Apprendre et désapprendre à être homme dans «Gabriel» de George Sand«De son premier succès, Indiana (1832), à son dernier roman, Georges Sand dévoile les injustices dont souffrent les femmes, la manière dont les institutions sociales les oppriment et Gabriel ne fait pas figure d'exception. | J. W. von Goethe et la malédiction du désir«Je vais essentiellement vous parler d'un épisode qui est raconté dans Poésie et Vérité, les mémoires de Goethe. Dans ces mémoires -avant l'épisode dont je vais parler- dans les souvenirs d'enfance de Goethe, on retrouve le souvenir d'un rêve d'enfant qui ouvre un conte pour jeunes garçons que Goethe intitule Le Nouveau Pâris. C'est un conte qui s'inscrit après coup dans la lignée des contes de Goethe dont La Nouvelle Mélusine, un autre conte que Goethe a imaginé plus tard à la suite de ses aventures amoureuses avec Frédérique Brion. |
L’ours dans les contesDans un premier temps, nous observerons les représentations de l’ours, animal bien de chez nous, dans les contes québécois et amérindiens, tant de tradition orale que littéraire. À travers une sélection de textes, nous présenterons cet animal avec lequel l’humain entretien un rapport amour/haine. Bête sauvage à la morphologie impressionnante, l’ours effraie et fascine à la fois. Dans les contes, l’ours peut devenir un héros réaliste, sacré, merveilleux, mythique, anthropomorphisé à divers degrés… selon les cultures et les époques. | Ni l'un, ni l'autre: ambiguïté et imaginaire du corps intersexuéDans le cadre de cette communication, il s’agira d’étudier un imaginaire de l’extrême contemporain et spécifique –je dirais même très spécifique– soit une représentation constituante quoique souvent éclipsée du mouvement queer: les personnages intersexués dans la fiction québécoise. |
Le Québec comme un enfant: à propos d'un lieu commun de la rechercheEn parcourant les études portant sur le statut de l’enfant dans la littérature québécoise –pour préparer l’écriture de ma thèse– j’ai pris connaissance d’un lieu commun insistant que je me suis engagé à dépasser par mes recherches. Ce lieu commun, que je vais exposer aujourd’hui, c’est celui du Québec comme un enfant, pour reprendre le titre d’un ouvrage de Serge Cantin. | Toy Stories: Dolls and Social Distinction in Late XIXth Century France«Dans cette communication, j’espère contribuer à notre interrogation collective sur l’imaginaire social en introduisant une perspective méthodologique un peu différente, celle de l’articulation entre l’imaginaire, la culture matérielle et les pratiques de classe. Je prends pour sujet le monde des enfants au XIXe siècle. |
«We found love in a hopeless place»: la présomption d'hétérosexualité dans la littérature dystopique pour young adults«L’exemple de Beauty Queens permet de constater en quoi les représentations queer du corpus sont une piste pour explorer et réfléchir différemment les corps féminins et la communauté qu’ils composent. | «When the Skin Goes Wild»: le tatouage, marqueur d’ingouvernabilité dans le girl gang«Romantique, mythique, Foxfire prend place dans l’État de New York dans les années 1950, un paysage urbain sombre et pluvieux dans lequel évoluent Maddy, Legs, Goldie, Lana et Rita. |
Le corps éprouvé et résistant dans les fictions dystopiques pour adolescents: le cas de Katniss de «The Hunger Games» et Tris de «Divergent»«Les personnages de Katniss et de Tris, des séries littéraires et cinématographiques The Hunger Games de Suzanne Collins et Divergent de Veronica Roth, sont deux exemples de ces héroïnes guerrières et populaires qui incarnent des corps rebelles. Autant comme personnages que dans les représentations, la dystopie incarnerait donc cette rébellion face à l’ordre établi, comme le mentionne Amanda Craig: “All good dystopian novel are driven by the will to resist conformity”. | «Le regard qui s'allonge, ou la vision à distance»: formes et enjeux de l'illustration dans l'anticipation scientifique pour la jeunesseIl n’est ni aléatoire, ni anodin, que la culture de l’anticipation qui se déploie alors, avec sa poétique structurante et ses motifs obsessionnels, soit l’exacte contemporaine de la révolution du regard qui a la même époque renouvelle le paradigme de la caméra obscura qui avait prévalu jusque-là. Une autre conception de l’humain se met en place, substituant au modèle cartésien une théorie relativiste du sujet, à la fois décentrée et incarnée, où la subjectivité devient première dans l’appréhension et la restitution du réel. |
My Immortal: rapports de pouvoirs et enseignements auprès de l’être éternel dans la fantasy jeunesseDepuis le Edward Cullen de Twilight, il est devenu un classique que l’héroïne des fictions jeune adulte s’entiche d’un garçon d’une espèce surnaturelle. Qu’il soit vampire, elfe ou d’origine angélique, celui-ci possède une caractéristique somme toute invariable: il a une longévité infinie. | Dystopies et jeunes filles fortes: La repolitisation du Girl Power dans les années 2010Le lien entre girl power et enjeux de transmission entre adultes et adolescents est évidemment très fort puisque ce mouvement spécifiquement destiné à la jeunesse est une forme plus ou moins satisfaisante du féminisme, et que l’un des grands points de lutte de ce dernier est l’éducation, notamment celle des filles, mais aussi celle des garçons, pour qu’ils puissent faire face au sexisme et au patriarcat inscrits dans la société. |