En tant qu'artiste visuelle, je crois que le fait de travailler de ses mains peut amener le créateur à entrer dans le moment présent. Je pense également que le fait de voyager peut engendrer des états similaires. Je voudrais aborder cette manière de voir la création et le voyage en prenant appuis sur mon expérience d'artiste. J'aimerais parler d'un projet particulier d'art urbain que j'ai conçu dernièrement. J'ai installé dans les arbres du Parc Lafontaine une douzaine de statuettes en argile confectionnées à la main.
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La littérature doit sortir des limites du livre pour inventer de nouvelles formes et produire des textes qui entrent en résonance avec le monde dans lequel nous vivons. La narration connectée c’est la façon la plus classique de raconter une histoire. Elle est prédéfinie, maîtrisée mais fermée et peu évolutive, tandis que la narration combinatoire est liée à un flux de données. Elle est vivante, ouverte et évolutive. Un parcours à travers un ensemble structuré de contenus qui se combinent dynamiquement les uns aux autres pour générer un récit inédit.
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«Une partie de mon travail en ce qui attrait au corps et à l’espace a à voir avec la proprioception, cette perception interne de soi, ces sensibilités cutanées et mécaniques. J’ai fait un certain nombre de découvertes qui ont à voir avec le thème d’aujourd’hui et desquelles j’étais complètement étonné.»
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Penser cinéphiliquement le jeu vidéo est-il une possibilité ou une impasse à la critique? À partir d’un exemple précis tiré d’Alien: Isolation (The Creative Assembly, 2014), l’exercice consistera à réfléchir les particularités d’une expérience esthétique vécue par un joueur lors de sa partie. Cette analyse se divisera en deux axes. D’abord, elle démontrera brièvement comment ce jeu tente de combler les attentes des fans de la franchise Alien par un bris de certaines conventions propres au genre vidéoludique du first-person shooter.
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C’est au mois de novembre 2014 que j’ai commencé à me concentrer sur un projet que j’avais en tête depuis environ un ou deux ans et qui allait finalement porter le titre «Animaux noirs sur blancs». Très simplement, j'achetais de petits cahiers de marque Canson à code barre unique dans les différents Omer DeSerres montréalais pour y apposer des dessins sur une quinzaine de pages, et ce, de façon assez discrète.
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Il semble commun de reconnaître qu’il existe mille et une manières de raconter des histoires, qu’elles se transmettent par la littérature, la cinématographie, le théâtre ou une plus humble oralité. Nonobstant les siècles d’expériences de vies concrètes par lesquels chacun est l’acteur potentiel des récits de tradition orale, ou même de l’Histoire avec un grand H, la dissociation de celui qui forme et raconte (l’émetteur) et de celui qui reçoit (le récepteur) semble rester le modèle majoritaire dans la création et la réception d’un récit.
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La place de plus en plus importante qu’occupent les TICs dans nos vies suscite des résistances. Pourtant, l’idée qu’il soit désormais possible d’interagir plus profondément avec les textes devrait nous réjouir, d’autant plus qu’elle pourrait également inspirer de nouvelles formes de livres. D’ailleurs, lorsqu’on parle de livre augmenté, on pense tout de suite à cette possibilité d’interaction accrue.
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Plus que jamais, la littérature est envisagée dans ses interactions et ses «résonances» avec d’autres formes d’arts et de pratiques culturelles. Le monde de l’écrit s’étend désormais au-delà des frontières de l’imprimé et des médias traditionnels pour investir l’espace public, les plates-formes artistiques et les écrans numériques.
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This paper will reflect upon the transmutation of male-authored print-based narratives into female narrated digital literary spaces through the strategies of détournement employed in the composition of Notes on the Voyage of Owl and Girl.
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Depuis 2005, le SLIDERS_lab travailler des questions liées au cinéma, à la mémoire, aux bases de données, à l'interactivité, à la jouabilité, autrement dit liées à l'aspect performatif des oeuvres. Le SLIDERS est un collectif d’artistes qui prend en compte un territoire esthétique émergeant autour des images animées, de l’archivage et du numérique. Une démarche qui s’étend actuellement aux formes contemporaines de représentation et de navigation dans les collections audiovisuelles.
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«Les photographies de Jocelyne Chabot documente une oeuvre qui s'intutile "Effacement" et elles portent la mention "L'outil, le matériau. Parc Lafontaine, Parc Jeanne-Mance, Parc Laurier".
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