OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
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Cahiers de l'IREF
Université du Québec à Montréal
Publication Director(s):
Gibeau, Ariane
Saint-Martin, Lori
Volume:
6
2014
Signe d’une inquiétude propre à notre époque, les recherches actuelles en littérature interrogent avec insistance la filiation et l’héritage.
| Bochaton, Marine
Le marginal dans le jardin public: itinérance, rupture et introspectionAutrefois, le jardin public ne laissait que très peu de place à la marginalité. Jusqu’au XVIIe siècle, il constituait un véritable emblème de richesse et était très représentatif des hautes classes de la société qui n’admettaient entre ses portes que très peu de membres du peuple. Néanmoins, on peut déjà noter qu’une sorte de vie parallèle s’organisait dans les jardins publics: la nuit, de manière illégale, le peuple, et notamment le peuple de Paris, s’infiltrait dans les jardins pour y déambuler à sa guise et côtoyer la végétation qui lui était d’ordinaire interdite. |
Grech, Catherine
Le jardin comme métaphore chez Gabrielle Roy et May SartonParce qu’il appartient au vivant, le jardin évolue, modifiant de ce fait le lien qui l’unit au jardinier. Et si ce lien est tissé depuis de longues années, la transformation se veut plus profonde. C’est ce rapport particulier entre un jardinier âgé et son jardin que racontent May Sarton dans son récit autobiographique Plant Dreaming Deep et Gabrielle Roy dans Un jardin au bout du monde. Dans cet espace limité par elles, May Sarton et Martha Yaramko tentent de composer avec une nouvelle réalité: le vieillissement. | Lajoie, Roxanne
L'arbre refuge, lieu et symbole d'affirmationL'autrice analyse le roman Le Baron perché d'Italo Calvino et le poème «Arbres» de Paul-Marie Lapointe en empruntant les approches géopoétique et mythologique, afin de circonscrire le territoire géographique et habitable et de démontrer que l’arbre est un refuge, un lieu et un symbole d’affirmation. |
Flamand-Hubert, Maude
Développer le goût de l'arbre: émergence des sensibilités arboricoles au QuébecLa réflexion proposée s’inscrit dans le cadre des études en histoire culturelle des représentations et des sensibilités à la nature et au paysage. L’analyse s’appuie également sur des travaux menés dans les champs de l’histoire environnementale et de l’écocritique (Blanc et al., 2008; Posthumus, 2014), ce qui offre la possibilité de mettre en relation les textes littéraires avec l’histoire de la science forestière québécoise et l’évolution des usages du domaine forestier. | Goulet, Alizée
L’île, l’arbre et le jardin en littératureLes aventures de Robinson Crusoé soulignent de multiples rapports entre l’être humain et la nature, et ce, sur un territoire particulier, celui de l’île. Depuis la parution du roman de Daniel Defoe en 1719, l’île occupe une place privilégiée dans l’imaginaire collectif comme espace de solitude, de recueillement et de rencontre avec la nature, ce qui n’est pas sans rappeler la figure du jardin. Nous pouvons ainsi nous demander quelles correspondances existent entre le jardin et le territoire insulaire dans le mythe. |
Azzouz, Aziza
Pouvoir de l’architecture et construction du sens de l’habitat à la lumière de «L’Homme de cendres» de Nouri BouzidLe cinéma tunisien est porteur d'images de lieux privilégiés au point où l’on serait tenté d’en faire une typologie répondant à des identifications socioculturelles, historiques, affectives ou mythiques. | Wesley, Bernabé
Désirs de réel. La dimension sonore du roman contemporainEn se plaçant sur le terrain de la sociocritique des textes, cet article considère en priorité de quelle socialité et de quelle historicité sont chargés certains des phénomènes sonores qui caractérisent le roman contemporain. L’exploration de cette dimension sonore du roman privilégie l’analyse de cinq éléments formels: la ponctuation et la typographie; les ruptures et distorsions syntaxiques; la présence d’onomatopées très variées et d’exclamations en tous genres ; les parasitages sémantiques et les torsions discursives que provoque les sons dans la prose romanesque et, enfin, l’incorporation constante de vocables étrangers. |
Zeghdani, Betty
Le corps fragmenté de la danseuse orientalePour les écrivains-voyageurs de la première moitié du XIXe siècle tels que Théophile Gautier et Gustave Flaubert, seul le spectacle de la danse permet la rencontre avec ce corps fantasmé qu’est le corps féminin oriental, autrement dissimulé par les tabous moraux et religieux. Toutefois, mis en valeur à la fois par des ornements particuliers, mais aussi et surtout par la pratique de la danse elle-même, le corps de la danseuse est une apparition morcelée qui donne naissance à une poétique elle aussi soumise à la fragmentation. Dans cette aventure du corps fragmenté, l’ambition d’une connaissance anthropologique authentique doit sans cesse lutter contre la tentation d’une mythification et d’une littérarisation du corps de cette almée dont rêve une civilisation entière. | Després, Elaine
Réalisme et pseudo-réalisme en science-fiction: l’exemple d’Élisabeth VonarburgLa science-fiction est un genre littéraire généralement considéré aux antipodes du réalisme ou, comme le propose Darko Suvin, comme le genre de la distanciation cognitive. Or la science-fiction, si elle use de topoï relevant de l’Ailleurs, de l’Autre ou du Futur, ne s’inscrit pas moins, comme toute littérature, dans l’imaginaire social de son époque. |
Popovic, Pierre
Repenser le réalismeSoixante-dix ans se sont écoulés depuis les hypothèses formulées par Erich Auerbach dans Mimésis (1946). En considérant que le réalisme se caractérise par le choix de mettre de plus en plus en scène la vie quotidienne des gens et d’en proposer une représentation sérieuse, complexe et/ou tragique, cette introduction au numéro des Cahiers Remix réexamine la question du réalisme en littérature à nouveaux frais. | Table ronde «Science-fiction et genres de l'imaginaire»Sébastien Hubier, Christian Chelebourg et Juliette Fridli rejoignent Antonio Dominguez Leiva, Victor-Arthur Piégay et Clément Pélissier pour discuter et appronfondir les thèmes et les réflexions abordés durant le journée d'études. |
Nos fantômes et nos vies. Littérature et théâtre aux prises avec l’amnésie sociale (Didier Eribon et Edouard Louis)En souscrivant à la proposition de Stanislas Nordey d’écrire pour le théâtre, Édouard Louis choisit de revenir à la figure paternelle, déjà au cœur de son premier roman En finir avec Eddy Bellegueule (2014). Raconter sa nécessaire fuite du milieu de son enfance s’apparentait alors à une tentative de «faire mémoire» pour mieux comprendre les raisons de son départ. | Le Printemps érable au Journal de Montréal: la démocratie prise en otage avec l’argent de vos impôtsMon corpus était constitué de tous les textes parus dans le Journal de Montréal du 1er février au 1er août 2012: articles, reportages, chroniques, lettres des lecteurs, caricatures et premières pages. |