OBSERVATOIRE DE L'IMAGINAIRE CONTEMPORAIN
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Researchers Articles
Université du Québec à Montréal
Hamel, Jean-François
2015
Il y a vingt ans, Gilles Deleuze, lecteur de William James et du pragmatisme américain, donnait au premier chapitre de «Critique et clinique» le titre «La littérature et la vie».
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Une poignée de métaphoresLori Saint-Martin lit un extrait de son plus récent ouvrage «Un bien nécessaire. Éloge de la traduction littéraire». | |
La figure de Frankenstein entre mythologies de l’écriture, poussière et électricité, chez Alberto ManguelEn quoi Frankenstein représente-t-il un «monstre fabuleux» et qu’est-ce que cette figure légendaire nous apprend sur l’imaginaire scientifique moderne? Outre l’essai éponyme que lui a inspiré en 2008 le film de James Whale La fiancée de Frankenstein (1935), Alberto Manguel a également abordé l’étude de cette figure légendaire dans deux autres essais: La Bibliothèque, la nuit (2006) et Monstres fabuleux: Dracula, Alice, superman, et autres amis littéraires (2019). | Existe-t-il une «transmission» gaie? Passage du temps et relation dans la poésie d'André RoyKevin Lambert s'intéresse à l'absence quasi-totale de la famille dans l'oeuvre d'André Roy. |
Mémoire rose. Réconcilier histoire et homosexualité à travers les lectures d’André RoyEn s'appuyant sur l'essai Le Rayon rose (Les Herbes rouges, 2006), Michaël Blais s'interroge sur la possibilité d'une réconciliation entre l'Histoire et la communauté homosexuelle masculine. | Régine Robin: Écrire tout contre l’oubliDepuis sa thèse Le roman mémoriel. De l'histoire à l'écriture du «hors-lieu» menée sous la direction de Marc Ferro à l’EHESS et soutenue en 1989 jusqu’à son tout récent essai sur l’œuvre de Patrick Modiano, Ces lampes qu’on a oublié d’éteindre, paru en février 2020, Régine Robin n’a eu de cesse de solliciter l’histoire et la littérature pour explorer et questionner les rouages de la mémoire et de l’oubli. |
La pratique fragmentaire de Maurice Blanchot: art de l’oubli, art de la mémoireDans Le pas au-delà, publié en 1973, Maurice Blanchot affirme que la pratique littéraire est l’incarnation emblématique d’une écriture qui, dans sa manifestation scripturaire, doit effacer ses propres traces: «Écrire n’est pas destiné à laisser des traces, mais à effacer, par les traces, toutes traces, à disparaître dans l’espace fragmentaire de l’écriture, plus définitivement que dans la tombe on ne disparaît […]» (p. 62). | L'interaction du politique et du théorique chez André Belleau, ou la découverte empirique de la sociocritique par un essayiste démocrateEn relisant les essais de Belleau, je m'étais avisé qu'il y avait des accros, des contradictions non levées ou même des petits ratés ça et là. Je me suis donc dit qu'il y avait là un rapport particulier à la théorie qui n'était peut être sans une certaine gêne. J'ai remarqué cela à plusieurs traits. |
Lire le malheur des corps et la fragilité de la bonté: une rencontre forcée entre Martha C. Nussbaum et Jacques RancièreIl y a en théorie littéraire un intérêt certain pour la question du souci d'autrui, dont on affirme l'importance de la parole et de l'expérience. Jacques Rancière propose que l'écriture, en permettant cette attention particulière à la complexité d'existences qui autrement nous échappent, est un acte politique susceptible d'entretenir la souplesse, mais aussi la justesse de nos perceptions. De son côté, la philosophe américaine Martha C. Nussbaum réfléchit aussi à l'expérience intersubjective permise par la littérature, en nourrissant toutefois ses réflexions de l'éthique d'Aristote. | Émanciper la lecture: remarques sur la politique des gestes critiquesDepuis le XIXe siècle, les politiques de la littérature se donnent pour mission d’émanciper le lecteur en lui révélant les mécanismes de la domination. Du fouriérisme de Gabriel-Désidé Laverdant à l’existentialisme des Temps modernes, on attribue aux écrivains la tâche d’éveiller la conscience de leurs lecteurs afin de les inviter à transformer leurs conditions d’existence. |