«Il y a tant de violence dont on ne souffre pas»: le malheur comme confrontation politique chez Édouard Louis

Il y a tant de violence dont on ne souffre pas. À partir de cette citation d’Édouard Louis, Mélodie Drouin analyse comment, dans l’œuvre de l’écrivain, des stratégies énonciatives telles que la répétition, la confrontation et la métaréflexion sont mobilisées afin de neutraliser la culpabilisation de la parole malheureuse et ainsi tendre vers une transformation du monde social.

Cette communication devait être présentée le 13 mars 2020 dans le cadre du Speed colloque en littérature du comité étudiant Figura de l’UQAC, intitulé Malheurs.

Mélodie Drouin est candidate à la maîtrise en études littéraires à l’UQAM, dans une concentration en études féministes. Elle a publié plusieurs articles et textes de création, notamment dans les revues L’artichaut, Le pied et L’Organe. Elle est membre étudiante des centres de recherche FIGURA et IREF. Elle a également été éditrice pour les revues Ekphrasis et Saturne. Sous la direction de Martine Delvaux, ses recherches portent sur la reproduction sociale de la violence dans les récits d’Édouard Louis.