Colloque, 25 août 2016

Problématiser l’universalisme imaginatif: chassé-croisé Bachelard/Caillois

Riccardo Barontini
couverture
L’imaginaire au prisme des disciplines culturelles, événement organisé par Jean-François Chassay, Véronique Cnockaert, Isabelle Kirouac-Massicotte et Mathieu Simard

«Je vais essayer de restreindre mon champ d’enquête en énonçant cinq prémisses afin d’expliquer dans quelle optique et avec quels instruments je vais aborder la question de l’universalisme imaginatif.

Première prémisse (prémisse méthodologique): J’entends, par universalisme imaginatif, l’ensemble des théories qui cherchent à déterminer des matrices universelles et valables pour tout le monde de production des images. Le problématiser signifie de mon point de vue chercher de comprendre quelles sont les prémisses intellectuelles qui déterminent sa naissance.

Deuxième prémisse (prémisse terminologique): Je vais parler des productions des images plutôt que des imaginaires.

Troisième prémisse (prémisse de corpus): Mon aire d’expertise étant les études littéraires, je ne vais pas m’exprimer ici sur l’universalisme imaginatif en général, mais sur sa relation à l’évolution de littératures à une période précise, les années 1930, qui voient une floraison inédite de théoriciens qui reviennent sur la question.

Quatrième prémisse (prémisse archéologique): À l’arrière-plan de mon discours se situent les liens entre imagination et littérature établis par la réflexion romantique.

Cinquième prémisse (prémisse historique): On ne peut pas traiter la question du rapport entre imagination et littérature au début du XXe siècle sans tenir compte des sciences humaines naissantes.»

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