Colloque, 6 juin 2019

D’un nouveau mal devenu banal: quand la figure du bourreau fascine

Mélodie Laurent
couverture
(Dé)limiter l’art. Définitions, représentations et usages de la liberté de création, événement organisé par Mathilde Barraband, Anne-Marie Duquette et Marie-Odile Richard

Dans cette communication, Mélodie Laurent «interroge la possibilité de faire du bourreau littéraire un témoin à même de nous faire comprendre l’origine du mal». Elle amorce sa réflexion par «les confusions définitoires entourant l’utilisation des termes bourreau, témoin et de l’expression de Hannah Arendt, “banalité du mal”, afin de faire surgir les ambivalences sémantiques». Ainsi, elle démontre que «la fascination que suscite le bourreau est tributaire de ces ambiguïtés qui incitent le public à confondre non seulement “témoin” et “bourreau”, mais également bourreau réel et bourreau de papier». Finalement, elle «remet en question le bien-fondé d’une liberté de création qui prête au bourreau la voix du témoin».

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