Journée d'étude, 26 avril 2016

Vivre et détruire: recyclage de l’insignifiant dans les «Carnets de notes» de Pierre Bergounioux

Étienne Beaulieu
couverture
Artisans du désastre: figures et formes de la destruction dans le roman français et québécois contemporains, événement organisé par Jean-François Chassay et Marie-Hélène Voyer

«Les Carnets de notes de Pierre Bergounioux sont ancrés par trois moments auxquels l’auteur revient de manière obsessive dans cette répétition du même et ce ressassement.

Premièrement, il y a sa naissance à Brive-la-Gaillarde, une venue au monde sous le signe de l’ombre, de l’étouffement, du marécage.

Puis, il y a l’année 1964 à laquelle il revient pour revoir son parcours de jeune homme de 17 ans de Brive-la-Gaillarde à Limoges, puis à Bordeaux. Cet événement témoigne à la fois d’un arrachement à son milieu, mais aussi sa chance d’en sortir.

Finalement, il y a le moment où il a commencé à rédiger ses Carnets, à la suite de la naissance de son second fils, Paul, très malade, qui impose à Bergounioux cette quête du présent par la rédaction.

Ce sont ces trois moments-clés qui forment la pensée de Bergounioux.»

Étienne Beaulieu est professeur adjoint au département de français, d’espagnol et d’italien de l’Université du Manitoba. Il a été finaliste au prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec 2008 pour son essai Sang et lumièreLa communauté du sacré dans le cinéma québécois, et sa thèse de doctorat, La fatigue romanesque de Joseph Joubert (1754-1824), a été publiée aux Presses de l’Université Laval en 2008.

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