Journée d'étude, 27 avril 2015

Au fil du fil des kilomètres

Catherine St-Arnaud
couverture
Intermédialité, culture pop et adaptation, événement organisé par Comité étudiant de Figura

J’analyse, dans le cadre de ma recherche, Chercher le vent de Guillaume Vigneault (2001), La foi du braconnier de Marc Séguin (2009) et Le fil des kilomètres de Christian Guay-Poliquin (2013). Pour ce faire, j’intègre la dimension visuelle inspirée de la montée du cinéma et de la photographie et j’observe comment les transferts entre les deux médiums se manifestent dans les œuvres étudiées et dans ma création. J’étudie également comment ces dits transferts contribuent à la définition identitaire des protagonistes.

Je me concentrerai aujourd’hui sur l’analyse du Fil des kilomètres de Christian Guay-Poliquin publié en 2003 aux Éditions de La Peuplade. Tant par sa publication récente que par son inscription dans le mouvement du roman de la route, Le fil des kilomètres se démarque clairement des autres ouvrages de mon corpus. Le fil des kilomètres présente un narrateur anonyme parcourant un pays (jamais nommé, mais qui peut être supposé comme étant le Canada) suite à une panne de courant qui affecte tout le pays. Il quitte l’ouest, pour se rendre vers l’est, auprès de son père qui est atteint d’Alzheimer, voire de démence, suite à un appel téléphonique inquiétant de ce dernier. Notre protagoniste, comme dans la plupart des romans de la route, manifeste un désir de rédemption.

Catherine St-Arnaud est candiate à la maîtrise à l’Université Concordia, en profil création.

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