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L’organisation urbaine et iconique dans l’oeuvre de Marc-Antoine Mathieu

Mélanie Carrier
couverture
Article paru dans Écrire la ville, sous la responsabilité de Bertrand Gervais et Christina Horvath (2005)

Les aficionados du bédéiste Marc-Antoine Mathieu ont souligné maintes fois l’aspect kafkaïen de l’univers mis en place dans la série Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves. Le pouvoir souverain et arbitraire de la bureaucratie, la surpopulation et la crise des moyens de transport y sont représentés de manière aiguë, tant et si bien que la Cité dans laquelle évolue Julius Corentin devient un principe organisateur gérant tous les aspects du récit. Tirant parti du parallélisme qui existe entre l’économie de la BD et l’architecture urbaine, Mathieu explore des voies inédites et fait de la contrainte urbaine le lieu d’émergence d’un discours métatextuel ou, plus exactement, métabédéistique.

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