Hors collection, 01/01/2009

«A Nightmare on Elm Street»: le cauchemar et l’univers psychique adolescent

Philippe St-Germain
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Les prémisses de A Nightmare on Elm Street (1984) — distribué en France et au Québec sous le nom de Freddy: Les Griffes de la Nuit — ne manquent pas d’ingénuité: Fred Krueger, autrefois coupable de meurtres de jeunes enfants, a été brûlé vif par les parents des victimes à sa sortie de prison. Son fantôme hante cependant les rêves de quelques jeunes habitants de Springwood, en Ohio. Le mal qu’il leur inflige dans leurs cauchemars a aussi un effet dans leur vie réelle. Le film est bâti sur la très mince frontière qui sépare le rêve et la réalité. Cette ambiguïté ontologique est révélatrice d’une ambiguïté psychologique bien présente chez les adolescents qui voient leurs repères se brouiller pendant une période parsemée d’épreuves et de métamorphoses.

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Cet article a d’abord été publié dans l’ouvrage Films cultes et cultes du film chez les jeunes. Penser l’adolescence avec le cinéma, publié aux Presses de l’Université Laval en 2009. 

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