Journée d'étude, 19 mars 2015

Numérique: De la technologie et de ses effets

Mathieu Arsenault
Dominique Fortier
Daniel Grenier
couverture
Littérature actuelle québécoise: fabrique et mécanique, événement organisé par Jean-François Chassay et Audrée Wilhelmy

Qui se sert encore d’un crayon? Qui chez les moins de 40 ans a déjà appuyé sur les touches d’une machine à écrire? Ces questions sont moins anecdotiques qu’elles n’y paraissent. Elles permettent d’aborder un vaste spectre de sujets qui relèvent à la fois du rapport à son propre corps que signifie concrètement écrire – toucher le crayon et le clavier, est-ce la même chose? Penser son texte, est-ce déjà l’écrire? -, mais aussi plus largement au sens que l’on donne à l’écriture – qu’est-ce que le web? -, les réseaux modifiant notre manière de réfléchir à la littérature, de la concevoir. Il ne s’agit pas de tomber dans le cliché d’il y a 150 ans de la mort de la littérature, mais de se demander ce que l’écran change au texte.

Dans cet atelier, Mathieu Arsenault, auteur de La vie littéraire, Dominique Fortier, auteure de La porte du ciel, et Daniel Grenier, auteur de Malgré tout on rit à Saint-Henri, parlent de leur pratique d’écriture, de leurs inspirations, de leurs romans, mais aussi et surtout de l’importance de la technologie et de ses effets sur la création littéraire. La table ronde est animée par Bertrand Gervais. La lecture d’extraits des romans est assurée par Camille Léonard.

Mathieu Arsenault est l’auteur d’Album de finissants (Triptyque, 2004), de Vu d’ici (Triptyque, 2008) et de La vie littéraire (Le Quartanier, 2014). Il a complété un doctorat en littérature comparée à l’Université de Montréal et il est aussi un collaborateur régulier de la revue Spirale.

Dominique Fortier est l’auteure de Du bon usage des étoiles (Alto, 2008), des Larmes de saint Laurent (Alto, 2010), de La porte du ciel (Alto, 2011) et de Révolutions avec Nicolas Dickner (Alto, 2014). Elle a aussi complété un doctorat en littérature française de l’Université McGill.

Daniel Grenier est l’auteur de Malgré tout on rit à Saint-Henri (Le Quartanier, 2012) et de L’année la plus longue (Le Quartanier, 2015). Il est doctorant en études littéraires à l’UQAM où il compose une thèse sur les figures du romancier dans la fiction américaine des XIXe et XXe siècles.

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