Colloque, 25 août 2016

La réactivation d’un imaginaire de la sorcellerie dans «L’Œuvre au Noir» de Marguerite Yourcenar

Miruna Craciunescu
couverture
L’imaginaire au prisme des disciplines culturelles, événement organisé par Jean-François Chassay, Véronique Cnockaert, Isabelle Kirouac-Massicotte et Mathieu Simard

Auteure d’une oeuvre abondante et extraordinairement variée, comme en témoigne la liste de ses commentateurs, Marguerite Yourcenar demeure aujourd’hui surtout connue pour ses deux premiers romans historiques, soit les Mémoires d’Hadrien, paru en 1951, et L’Oeuvre au Noir, publié en 1968.

Le premier donne à voir une image globalement positive du IIe siècle après Jésus-Christ, à travers les yeux de l’empereur Hadrien. Dans le second ouvrage qui fera l’objet de cette communication, Marguerite Yourcenar s’est inspirée de la vie de plusieurs personnages historiques du XVIe siècle, tels que Léonard de Vinci, André Vésale, Ambroise Paré et Paracesle, pour créer le personnage fictif de Zénon.

Miruna Crasciunescu est doctorante à l’Université McGill. Sous la direction de Diane Desrosiers, elle travaille sur sa thèse intitulée «Biofiction en langue française, 1980-2015: la renaissance revisitée». Elle y étudie les procédés de mise en texte de la Renaissance dans des romans historiques de langue française ayant pour figure principale un personnage du XVIe siècle. Détenant un double diplôme de maîtrise Erasmus Mundus en culture littéraire européenne de l’Université de Strasbourg et de Bologne, Miruna Crasciunescu est aussi l’auteure de trois romans publiés à Montréal sous le pseudonyme Miruna Tarcau.

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