Le vendredi 24 novembre 2017, la séance, La militance on both sides, a accueilli Jean-Philippe Roy (U. Montréal), pour une conférence intitulée «Le Printemps érable au Journal de Montréal: la démocratie prise en otage avec l’argent de vos impôts», et Marie-Ève Tremblay-Cléroux (UQAM) pour une conférence intitulée «La résurgence de Rosa Luxemburg dans la littérature contemporaine».

Communications de l’événement

Jean-Philippe Roy

Le Printemps érable au Journal de Montréal: la démocratie prise en otage avec l’argent de vos impôts

«Mon corpus était constitué de tous les textes parus dans le Journal de Montréal du 1er février au 1er août 2012: articles, reportages, chroniques, lettres des lecteurs, caricatures et premières pages.

Suite à mes lectures préliminaires, j’ai posé l’hypothèse que le Journal de Montréal a raconté l’histoire d’un assaut violent et périlleux porté contre la démocratie québécoise et que ce récit s’est déployé à travers des figures de substitution enracinées dans l’imaginaire social: l’automobiliste, le radical, l’intimidé, le démocrate, le terroriste, le contribuable et l’enfant roi.»

Marie-Ève Tremblay-Cléroux

La résurgence de Rosa Luxemburg dans la littérature contemporaine

«J’ai été étonnamment surprise par le nombre assez élevé d’œuvres contemporaines qui mettaient Rosa Luxemburg en scène. Alors qu’on célébrera bientôt le centième anniversaire de sa mort, aux mains des forces contre-révolutionnaires allemandes en 1919, notre époque continue de multiplier les timides références: des romans l’utilisent comme personnage principal, des biographies sont publiées ou quelques artistes de gauche s’inspirent d’elle.

C’est cette résurgence dans notre temps qui se trouvait au cœur de la réflexion que je posais ici. Pourquoi s’intéresse-t-on encore autant à Rosa Luxemburg en 2017? Que nous apprend le soudain regain d’intérêt envers une icône marxiste sur les questions qui taraudent notre époque?»

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