Hors collection, 01/01/2008

Les capitales gastronomiques: de l’unité passée au cosmopolitisme d’aujourd’hui

Geneviève Sicotte
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Que ce soit dans les magazines ou les sites Internet consacrés au tourisme, la promotion de l’image de marque des villes passe désormais par la valorisation de la gastronomie. Paris, Lyon, Barcelone, Turin, New York, Montréal, Shanghai ou Hongkong sont présentées comme des capitales où le touriste peut, à travers les plaisirs de la bonne chère, entrer dans un rapport concret à l’altérité. Il semble pourtant que l’expression «capitale gastronomique» désigne des réalités très variées, et que, au-delà des différences culturelles proprement dites, l’expérience qui s’offre par exemple au visiteur de San Sebastian diffère sensiblement de celle qui lui est proposée à Kyoto. Qu’est-ce donc qu’une capitale gastronomique? Est-ce simplement un lieu où l’on mange bien? Quels traits la définissent?

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Cet article a d’abord été publié dans Voyages gastronomiques: l’invention des capitales et des régions gourmandes aux éditions Autrement, en 2008.

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