Colloque, 24 avril 2014

Porosité des corps: la poésie de l’extrême contemporain au Québec et en France

Julie St-Laurent
couverture
L’imaginaire contemporain. Figures, mythes et images, événement organisé par le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire Figura

Demander si la poésie a un avenir aujourd’hui, c’est au moins lui accorder un présent, affirme Antoine Émaz dans son carnet d’écriture Cambouis (2008). L’activité poétique est tout entière placée sous le signe de cette précarité dans l’extrême contemporain et le corps y prend une grande place, constituant une façon d’ancrer l’écriture dans une certitude qui déborde le poème.

À partir des textes de Denise Desautels, d’Antoine Émaz, de Marie Étienne et de Robert Melançon, il conviendra de voir comment cette mise à l’avant du corps permet à ces auteurs non pas de revendiquer une unité du soi, mais une relation particulière au monde – marquée par sa porosité – à travers différentes expériences du quotidien, dont l’intimité se révèle maintenant autant l’apanage des femmes que des hommes.

Julie St-Laurent est étudiante au doctorat en études françaises à l’Université de Toronto. Elle travaille sous la direction de Barbara Havercroft sur la question du corps sexué et du minimalisme dans les poésies contemporaines québécoise et française, projet qui est soutenu par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Au cours de recherches antérieures, elle a préparé avec François Dumont et Isabelle Tousignant l’édition intégrale du Journal d’Hector de Saint-Denys Garneau, parue aux Éditions Nota bene en avril 2012.

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