Table ronde, 31 janvier 2012

Politique de la littérature ranciérienne: remettre en question la parole légitime

Julien Lefort-Favreau
couverture
Enjeux de la littérature française contemporaine: poétiques de l’histoire, politiques de la littérature, événement organisé par Simon Levesque, Anne-Sophie Legendre-Girard, Laurence Côté-Fournier, Julien Lefort-Favreau et Christian Guay-Poliquin

Plutôt que de vous présenter l’auteur qui fait l’objet de ma recherche, je vais plutôt vous présenter les dessous de ma thèse, soit l’idée de «politique de la littérature», expression ici volée au philosophe français Jacques Rancière dont je présenterai l’oeuvre de façon violement synthétique.

Pour le dire très simplement, la politique de la littérature rancièrienne s’inscrit en faux par rapport à l’engagement sartrien car elle «ne concerne pas l’engagement des écrivains dans les luttes politiques et sociales de leur temps». Elle n’opposerait pas non plus les écrivains qui s’engageraient dans leur société à ceux qui se consacreraient à la pureté de leur art. Elle suppose plutôt que la littérature participe aux entreprises émancipatrices, aux entreprises politiques, en tant que telle et que le discours sur l’autonomie de l’art, tout comme ceux qui recherchent des critères d’identification externes à la littératures sont les deux faces d’une même médaille.

Julien Lefort-Favreau est chercheur post-doctoral au département d’études françaises de l’Université de Toronto. Il travaille sur les récits auto-biographiques français. Il est membre associé du centre FIGURA.

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