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Littérature d’après l’Histoire et temps d’arrêt dans «Ça va aller» de Catherine Mavrikakis

Amélie Paquet
couverture
Article paru dans Le temps contemporain: maintenant, la littérature, sous la responsabilité de Jean-François Hamel et Virginie Harvey (2009)

Selon Philippe Muray, nous appartenons désormais à la société hyperfestive. Parce que la fin de l’Histoire annoncée par Hegel a bel et bien eu lieu, le deuxième millénaire ouvre l’ère «posthistorique» ou «d’après l’humain». La disparition de toute dialectique réelle au cœur du déploiement de la société actuelle est selon lui engendrée par le retrait de la négativité du champ des discours. Conformément à l’hypothèse de Bakhtine selon laquelle l’évolution de la conscience historique participe au développement du genre romanesque depuis le Moyen Âge, la littérature contemporaine devrait prendre acte de ce temps de l’après, qui est un temps d’arrêt et un temps de la répétition. C’est pourquoi je propose d’analyser le roman québécois Ça va aller de Catherine Mavrikakis et de mettre en lumière la coïncidence entre la conscience posthistorique et les formes romanesques contemporaines.

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