Colloque, 13 mai 2015

«Avec une bonne bouteille de Chianti»: sensualité et ritualité dans le cannibalisme d’Hannibal Lecter

Sophie Horth
couverture
Raconter l’aliment. La gastronomie et ses récits contemporains, événement organisé par Marie-Christine Lambert-Perreault et Geneviève Sicotte

Personne commun dans l’imaginaire de tous, Hannibal Lecter a non seulement popularisé la série en quatre tomes de Thomas Harris, il est également au cœur des adaptations cinématographiques qui en découlent et plus récemment d’une série télévisée. Le personnage est énigmatique, cultivé et gentleman, il est l’image parfaite de l’homme qui a du succès et que tous voudraient fréquenter sauf qu’Hannibal a un secret: il aime faire de la haute cuisine avec des pièces de viande d’origine humaine.

Contrairement à plusieurs études qui ont été faites sur le cannibale le plus célèbre, nous ne souhaitons pas aujourd’hui tenter de comprendre comment le raisonnement d’Hannibal le rend si charismatique ni ce qui fait de lui un monstre. Nous allons plutôt faire des observations portant sur le traitement de la nourriture, humaine ou non, dans les œuvres ayant Hannibal pour personnage en voyant comment celle-ci influence son développement psychologique.

Sophie Horth est doctorante en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Elle s’intéresse particulièrement à la philosophie, à la rhétorique et à la représentation de la science en fiction. Elle collabore avec la revue numérique Pop en stock.

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