Mise en scène du divers. «Troisième lettre à Monique Régimbald-Zeiber»
Certains anthropologues désirent utiliser l’art pour mieux traduire les mondes, notamment ses éléments sensibles et relationnels. N’était-ce pas un défi semblable que nous avions lors de ma recherche doctorale en observant les limites de l’écriture et de la présentation d’œuvres (objets) pour dire la part de l’œuvre qui est le processus de création relié au corps, aux sens, à la rencontre, à la transformation des matériaux et des personnes? Les objectifs de la recherche étaient de poser un modèle de pratique traduisant ma pratique que j’appelle «l’art qui relie», en rendant compte des principes directeurs et des actions qui caractérisent son processus. J’ai alors entamé la création d’une installation vidéo, Les deux lettres (2010), dont l’une t’était adressée afin d’atteindre ces objectifs avec le médium vidéo (rythmes, images en mouvement, sons).