Cahiers ReMix, numéro 17, 2022

De la possibilité de nos cohabitations

Catherine Cyr
Jonathan Hope
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Ce cahier résulte d’un maillage qui s’est déployé au fil du trimestre d’hiver 2021, lors duquel Catherine Cyr dirigeait un groupe de recherche, Approches écopoétiques des dramaturgies contemporaines, et Jonathan Hope animait un séminaire, Littératures animales, minérales et végétales au Québec.

Le groupe de recherche invitait les étudiantes et étudiants à examiner, dans le paysage théâtral contemporain, les préoccupations écologiques et environnementales qui déplacent ou réinventent les rapports entre l’humain, la matière et différentes formes de vie. Ces nouvelles dramaturgies textuelles et scéniques proposent des agencements narratifs et sensibles qui désanthropologisent l’imaginaire (Sermon). Ce décentrement, qui peut se lire comme une remise en cause de l’anthropo(s)cène (Barbéris et Dubor), fait éclore des formes d’écriture singulières que nous nous sommes attachés, au sein de ce groupe, à explorer. Le séminaire, quant à lui, assumait une posture interdisciplinaire dans le but de développer une reconnaissance littéraire et sémiotique de l’autre-qu’humain au Québec, à savoir ces entités autopoïétiques (Maturana et Varela) et sympoïétiques (Haraway) comme des animaux, des minéraux, des végétaux, des insectes, des formations géologiques, des conditions météorologiques, ou des écosystèmes. Concrètement, cela impliquait de conjuguer une pluralité d’expressions, autant biosémiotiques que langagières, et de porter attention aux discours artistiques, doxiques, scientifiques, politiques et théoriques.

Devant la convergence thématique et théorique de ces activités, et animés par une volonté de collaboration, à plusieurs moments nos étudiantes et étudiants ont travaillé ensemble. Nous avons notamment créé un carnet de recherche sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain: Écoécritures – études collaboratives et décentrées. Les étudiantes et étudiants y déposaient des comptes rendus de lectures de même que leurs projets de recherche pour le trimestre; suivait une activité de co-évaluation où chacune, chacun formulait des commentaires dont l’objectif était de dialoguer, de manière réfléchie et constructive, avec les propositions des autres. Deux conférences-discussions communes au groupe de recherche et au séminaire, l’une avec la cinéaste Kim O’Bomsawin, l’autre avec l’artiste interdisciplinaire Maryse Goudreau (ici et ici), ont également été l’occasion pour nos étudiantes et étudiants de se retrouver et de continuer les échanges.

À la fin du trimestre, nous avons invité nos groupes à poursuivre leur démarche réflexive avec un appel de textes pour le présent Cahier ReMix. Le travail et les rôles se transformaient: les étudiantes et étudiants devenaient autrices et auteurs; la professeure et le professeur s’engageaient dans un travail d’édition; les textes n’étaient plus des travaux produits dans le cadre d’une activité créditée et évaluée, mais des articles d’un numéro thématique.

Le titre de ce Cahier ReMix est emprunté à un passage de l’ouvrage La peau fragile du monde de Jean-Luc Nancy où celui-ci réfléchit à notre rapport au temps et à l’altérité en posant le monde comme un tissu cohabitationnel: une surface frêle et mouvante faite de rencontres, de frottements et de coappartenances. En résonance avec cette perspective et avec l’imaginaire des potentialités et pluralités de la cohabitation que celle-ci sous-tend, ce numéro présente deux axes réflexifs. Ceux-ci recouvrent des questions, des perspectives ou des approches qui ont fait saillie et se sont révélées structurantes au fil des échanges entre les groupes. Le premier axe s’attache à la question de l’habitat, entendue de façon élargie. Puisque, comme l’écrit la philosophe Vinciane Despret dans son ouvrage Habiter en oiseau, «il n’y a aucune manière d’habiter qui ne soit d’abord et avant tout “cohabiter”» (41), les textes réunis sous ce volet proposent des réflexions qui pensent les interrelations avec l’environnement et les présences –animales, végétales, minérales– qui le composent. Chaque contribution présente un cadre conceptuel particulier, souvent érigé au croisement de deux ou de trois approches théoriques distinctes, ce nouage offrant une saisie composite de l’œuvre, de la démarche ou du phénomène observé. D’un texte à l’autre, cependant, reviennent et se font écho certains champs et perspectives théoriques, notamment la philosophie environnementale, l’écocritique, l’écopoétique et les écoféminismes. Diverses idées phares, liées par exemple à la sympoïèse (Haraway), aux poétiques et politiques attentionnelles (Després) ou à nos modalités cohabitationnelles, entre réciprocité et empathies circulantes et croisées (Morizot), sont aussi investies dans plusieurs textes. Semblablement, certaines thématiques, particulièrement celles qui touchent aux frictions entre saccage, soin et réparation du territoire, sont privilégiées dans plus d’une réflexion. À l’image de la pluralité des entretissages du vivant qui se rencontrent dans toute forme d’habitat, les contributions réunies sous cet axe, avec leurs résonances et leurs idées et notions migratrices, composent un paysage réflexif aux multiples maillages, un «jeu de ficelles» (Haraway) où la cohabitation textuelle relève de la complémentarité, du croisement et de l’enchevêtrement.

En interrelation avec ce premier axe, un second volet s’attache aux manifestations d’une perspective désanthropologisante dans les arts, les lettres et les conduites interprétatives. Alors que l’article qui clôt ce numéro s’inscrit pleinement sous cet axe, en abordant la possibilité d’un décentrement, voire d’un renversement des points de vue humain et animal, les autres contributions l’investissent de façon transversale ou en filigrane de la réflexion proposée. Ainsi, sans se limiter à porter un regard sur autre chose que de l’humain –et considérer cet autre comme le simple objet d’une représentation– plusieurs des textes mettent de l’avant les propriétés agentives de l’autre-qu’humain, soit leur capacité à produire des effets et des affects (Wyonarski), lesquels sont aussi porteurs et vecteurs de significations multiples. Diversement engagés dans le monde réel ou dans la fiction, le castor, les oiseaux et les orques rencontrés dans les pages qui suivent invitent à un déplacement du regard et à une modulation de nos habitudes attentionnelles et interprétatives. Cette délocalisation engage une prise en compte de l’autre-qu’humain dans l’élaboration de nos réflexions et font des textes, résolument, des espaces de cohabitation.

Les six contributions réunies ici présentent des formes variées relevant de l’essai, de l’analyse littéraire, de l’analyse théâtrale ou encore de la recherche-création. Elles portent sur des phénomènes, des pratiques, des œuvres littéraires, scéniques et audiographiques. Ce compagnonnage méthodologique et disciplinaire offre des entrées différentes et complémentaires à notre dossier.

Le numéro s’ouvre avec l’article de Brigitte Léveillé intitulé «Habiter autrement». Cette contribution met de l’avant la dimension utopique de l’habitation, à partir d’une expérience personnelle de l’autrice à la recherche d’un terrain où elle pourra s’établir avec des amies et amis dans une communauté intentionnelle. Ce plan d’habitation alternative et de construction collective est pourtant systématiquement entravé par une série de règlementations issues du Code du bâtiment, de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, d’articles de zonage ou de pratiques et règlements bancaires. Mais inspirée par la téléologie optimiste du marxiste Ernst Bloch, l’autrice nous rappelle que le futur est inventé au fil de nos expériences. En prenant soin de nos imaginaires, nous pouvons créer les manières d’habiter.

Le second article est signé par Jessee Chouinard et titré «Les failles de l’exploitation minière dans 117 nord de Virginie Blanchette-Doucet et Les héritiers de la mine de Jocelyne Saucier». En conjuguant son analyse de deux romans québécois contemporains avec des informations sur la réalité de l’exploitation minière au Québec aujourd’hui, la chercheuse adopte une perspective écoféministe qui lui permet de détailler les conséquences sociales et environnementales des opérations minières. Les vicissitudes de Maude, la narratrice de 117 nord, et celles de la famille Cardinal, au cœur des Héritiers de la mine, sont donc intimement liées aux mythes, désirs et angoisses qui informent l’imaginaire minier. La transformation, voire la destruction du territoire dans des opérations minières en Abitibi sont révélatrices, à leurs façons, de nos modes de vie.

L’atteinte au territoire se trouve également au cœur de l’œuvre théâtrale sur laquelle se penche Geneviève Bélisle dans le troisième texte du cahier: «L’herbe de l’oubli de Jean-Michel d’Hoop: le théâtre pour repenser les rapports entre l’humain et le monde». La pièce abordée se situe dans l’après-catastrophe de Tchernobyl liée à l’explosion d’un réacteur nucléaire en ex-URSS en 1986. Mobilisant notamment la notion de frontière comme ce qui, à la fois, sépare et unit (Lotman), la chercheuse aborde ici les différentes modalités de cohabitation à l’œuvre dans la pièce: coexistence du passé et du présent, du rêve et du réel, des morts et des vivants, de l’humain et de la marionnette. Dans cet imaginaire de paysage dévasté, elle relève, en réponse à la «crise de la sensibilité» observée par Zhong Mengual et Morizot, les dispositifs théâtraux qui mettent en lumière une cohabitation fondée sur la résilience et sur le partage d’une sensibilité renouvelée.

Les trois contributions suivantes ménagent une place importante à la présence animale. Dans son article intitulé «Femmes, animaux, forêt et prédation: une lecture écopoétique et écoféministe de If We Were Birds d’Erin Shields», Esther Laforce analyse la réécriture dramatique du mythe de Philomèle et Procné développée dans sa pièce par la dramaturge canadienne. La figure de l’oiseau, centrale dans l’œuvre, de même que l’imaginaire de la prédation sont convoqués pour déplier un regard écoféministe décliné en diverses ramifications, tant culturelles –critique de la séparation nature/culture, de l’emprise masculine sur les corps féminins et animaux (Adams)– que spécifiquement dramaturgiques. La métamorphose finale des jeunes femmes en oiseau est abordée ici à l’aune de la violence genrée et de la possibilité d’y échapper à travers de nouvelles alliances du vivant.

Signé par Erika Leblanc-Belval, le cinquième article du dossier s’intitule «Marcher avec Okinum». L’autrice privilégie dans ce texte l’analyse créative et la perspective somaesthétique pour rendre compte de son expérience de réception d’un balado élaborée par l’artiste interdisciplinaire Émilie Monnet. Guidée, voire habitée par la présence sonore et textuelle du castor qui imprègne toute l’œuvre audiographique, la chercheuse s’intéresse aux modalités de «l’écoute mobile» (Esclapez) et à ce que cette forme de réception, avec ses diverses strates, engage comme manières d’habiter –de marcher– l’espace. En entrelaçant des fragments tirés de son journal d’écoute avec des réflexions dramaturgiques, Erika Leblanc-Belval compose un essai où se dissolvent les frontières entre l’analytique et le sensible. Ce faisant, à pas mesurés, elle entre en dialogue avec l’imaginaire anishnaabe de même qu’avec les sons, les textures, les voix humaine et animale qui, dans la pièce, s’entretissent.

La contribution de Marion Velain est double. En écho avec la contribution précédente, la pièce maîtresse est un balado: «Mer contre terre, son contre vision». Celui-ci est accompagné d’un texte réflexif sur les raisons et les questionnements qui ont motivé l’autrice à explorer sa relation avec l’orque, ce mammifère marin connu pour sa sociabilité et ses compétences de chasse collective. Appuyée sur sa lecture d’Alexandra Morton et de Margaret Grebowicz, la chercheuse interroge son expérience de visiteuse d’oceanariums où des animaux sont tenus en captivité et présentés au public. Forcer l’animal à vivre dans un habitat illusoire en dit long sur nos propres capacités à habiter le monde et sur la considération que nous portons à l’égard de cet art. Par le biais du balado, qui est forcément une expérience auditive, nous sommes conviés à l’écoute de l’animal, et au développement de nos régimes d’attention.

Les pratiques et les discours issus des lettres et des sciences humaines à l’égard d’enjeux environnementaux n’ont plus à faire la preuve de leur pertinence. Les enquêtes qui composent ce cahier participent en ce sens à une discussion plus large sur nos modes habitationnels, autant ceux qui existent que ceux qui restent à être inventés.

Nous remercions les participantes et participants aux activités du groupe de recherche et du séminaire qui ont substantiellement contribué à la réflexion, mais qui n’apparaissent pas dans ce cahier: Mélina Cornejo, Syrielle Deplanque, Nathalie Dion, Andréanne Dufour, Camille Garant-Aubry, Pierre-Olivier Gaumond, Diane Gauthier, Olivier Gauvin, Gabriel Lagacé-Courteau, Katherine Marin, Pénélope Ouellet, Yannick Ouellette-Courtemanche, Viviane Payette, Lucie Quévillon, Sabrina Rinfret-Viger, Youssef Sawan, Constance Walton et Élise Warren.

Bibliographie

ADAMS, Carol. J. 2016 [1990]. La politique sexuelle de la viande. Une théorie critique féministe végétarienne. Trad. de l’anglais par Danielle Petitclerc. Lausanne: L’Âge d’Homme, 357p.

BARBÉRIS, Isabelle et Françoise Dubor. 2016. «Après l’anthropo(s)cène: la création à l’ère du post-humain.» Degrés. Revue de synthèse à orientation sémiologique, no. 163-164.

BLOCH, Ernst. 1976. Le principe espérance, tome I. Trad. de l’allemand par Françoise Wuilmart. Paris, Gallimard, coll. «Bibliothèque de Philosophie», 544p.

DESPRET, Vinciane. 2019. Habiter en oiseau. Paris: Actes-Sud, coll. «Mondes sauvages», 224p.

ESCLAPEZ, Christine. 2014. «La baladodiffusion ou l’écoute comme surgissement du présent.» Intersections. Vol. 34, no 1, p.91-111.

GREBOWICZ, Margret. 2017. Whale Song. New York: Bloomsbury Publishing, coll. «Object lessons», 152p.

HARAWAY, Donna. 2016. Staying with the Trouble: Making Kin in the Chthulucene. Durham: Duke University Press, 312p.

LOTMAN, Juri. 2005. «On the semiosphere.» Traduit du russe par Wilma Clark. Sign Systems Studies, Vol. 33, no. 1, p.205-229.

MATURANA, Humberto, et Francisco Varela. 1980. Autopoiesis and Cognition. The Realization of the Living. Dordrecht: Reidel, 141p.

MORIZOT, Baptiste. 2019. Manières d’être vivant. Paris: Actes-Sud, coll. «Mondes sauvages», 336p.

MORTON, Alexandra. 2020. À l’écoute des orques: Ma vie avec les géants de la mer. Paris: Hachette Marabout, 375p.

NANCY, Jean-Luc. 2020. La peau fragile du monde. Avec un poème de Jean-Christophe Bailly et une étude de Juan Manuel Garrido. Paris: Éditions Galilée, 176p.

SERMON, J. (2018). « Les imaginaires écologiques de la scène actuelle. Récits, formes, affects », Théâtre/Public, «États de la scène actuelle: 2016–2017», no 229, p.4-11.

WYONARSKI, Lisa. 2020. Ecodramaturgies: Theatre, Performance and Climate Change. London: Palgrave Macmillan, 253p.

ZHONG MENGUAL, Estelle et Baptiste Morizot. 2018. «L’illisibilité du paysage: enquête sur la crise écologique comme crise de la sensibilité.» Nouvelle revue d’esthétique. Vol. 22, no 2, p.87-96.

Crédits de ce numéro

Comité scientifique: Catherine Cyr et Jonathan Hope

Révision du contenu: Catherine Cyr et Jonathan Hope

Intégration du contenu: Alexandra Boilard-Lefebvre et Sarah Grenier-Millette

Crédit de l’image: Godbout, Gaétane. (2021) Grande muraille. Collection privée de François Ruph.

Articles de la publication

Brigitte Léveillé

Habiter autrement. Pour nous permettre de rêver –et de tenter– une habitation écologique, solidaire et collective

Ce texte traitera de l’utopie d’une habitation écologique, solidaire et collective du territoire: pour la réhabiliter, défendre sa nécessité, pour nous convaincre d’en avoir l’audace. Juste avant, un détour par une expérience toute personnelle pour présenter d’où je viens et d’où je parle –à partir de quelle colère, de quelles déceptions, de quels espoirs également.

Jessee Chouinard

Les failles de l’exploitation minière dans «117 Nord» de Virginie Blanchette-Doucet et «Les héritiers de la mine» de Jocelyne Saucier

Issu de la contraction entre les mots «écologie» et «féminisme», l’écoféminisme, pensé par Françoise D’Eaubonne en 1972, est une synthèse des réflexions de Serge Moscovici et de Simone de Beauvoir. D’Eaubonne superpose l’idée que la nature est une construction sociale servant à légitimer les volontés des hommes qui se sont construit des milieux favorables, à une pensée s’opposant à la naturalisation du rapport de domination des hommes sur les femmes.

Geneviève Bélisle

«L’Herbe de l’oubli» de Jean-Michel d’Hoop: le théâtre pour repenser les rapports entre l’humain et le monde

Fondée en 1993 par l’auteur et metteur en scène belge Jean-Michel d’Hoop, la compagnie bruxelloise Point Zéro s’intéresse aux rapports entre l’acteur et la marionnette et se questionne sur la ligne de démarcation qui existe entre le manipulateur et le manipulé, entre l’inertie et le mouvement, entre la mort et la vie.

Esther Laforce

Femmes, animaux, forêt et prédation: une lecture écopoétique et écoféministe de «If We Were Birds» d’Erin Shields

L’analyse que je propose ici est aiguillée par un corollaire important de la parole des femmes mise en scène dans If We Were Birds, soit la figure animale à laquelle elle est liée, l’oiseau. L’importance accordée à cette figure, qui habite le titre même de la pièce, de même que l’utilisation marquée d’un champ sémantique lié à la prédation, sont les points de départ qui permettent de situer ma lecture à la croisée de l’écopoétique et de l’écoféminisme.

Erika Leblanc-Belval

Marcher avec «Okinum»

Mon premier contact avec la pièce Okinum remonte à l’automne 2018. Elle était présentée au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui par l’artiste en résidence Émilie Monnet. Une pluie froide de novembre tombait sur l’île de Montréal et l’ambiance tamisée de la salle de spectacle créait un lieu chaleureux et réconfortant.

Marion Velain

De l’élaboration à la réalisation du balado «Mer contre terre, son contre vision»

À la suite de ma lecture du récit fascinant de la biologiste Alexandra Morton, À l’écoute des orques: ma vie avec les géants de la mer (2020), dans lequel elle raconte l’évolution de son rapport à l’épaulard tout au long de sa carrière de chercheuse, j’ai eu l’envie de répondre à ce «plaidoyer pour la survie des orques» (Morton, 2020: 14) à travers un balado qui propose d’interroger et de remettre en question la manière de porter attention à l’orque.

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