Hors collection, 01/01/2015

Détourner la science de l’État. Politique de la littérature et dispositif poétique dans «Les Berthier. Portraits statistiques» de la Rédaction

Jean-François Hamel
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À l’occasion de l’exposition de la Bibliothèque nationale de France intitulée «Guy Debord, un art de la guerre», au printemps 2013, Le Monde publie un article sur l’héritage du situationnisme. Avec la ferveur habiteulle, l’article enchaîne les idées révolutionnaires et que les pratiques d’avant-garde se soient disséminées dans l’industrie culturelle, c’est la preuve de l’influence toujours actuelle du grand écrivain que célèbre l’ancienne bibliothèque des rois de France. Une voix fait cependant constrate, dont le propos est rapporté par la journaliste. Les notions élaborées par les situationnistes se prêteraient à de nouveaux usages en vertu de l’importation de courants de pensée anglo-saxons dans la philosophie française: «Les concepts de situation et de spectacle ont été repensés à la lumière des philosophies analytique et pragmatique, considère l’écrivain Christophe Hanna. En fait, Debord a fonctionné comme une vigie. Il a créé une philosophie du “désaveuglement”».

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Cet article a d’abord été publié dans les Cahiers de l’Association internationale des études françaises (n°67) en mai 2015.

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