Journée d'étude, 6 avril 2018

«Time, the final frontier»: exploration des enjeux temporels dans la franchise Star Trek

Laurence Perron
couverture
Franchises et industrialisation de la culture populaire contemporaine, événement organisé par Megan Bédard, Jean-Michel Berthiaume, Catherine Côté, Fanie Demeule et Antonio Dominguez Leiva

«Space, the final frontier: les amateurs de Star Trek se rappellent sans problème que chaque épisode de la série originale (1966-1969) et de Next Generation (1987-1994) s’ouvrait sur cette célèbre citation réitérée par le capitaine et annonçant le programme toujours renouvelé de “boldly go where no man has gone before”. Dans cette communication, nous soutiendrons que, si l’un des enjeux de la franchise Star Trek est bel et bien d’explorer les territoires intergalactiques encore vierges, ceux-ci ne sont pas que spatiaux mais sont aussi très souvent temporels. En présentant à travers les années et les différentes séries un nombre impressionnant de sauts temporels, de temporalités alternatives, de retour vers le passé ou de bonds dans le futur, la franchise Star Trek nous emmène aussi “when no man has gone before”. Dans un premier temps, nous présenterons par conséquent, en traversant l’entièreté des productions télévisuelles reliées à Star Trek, la variété de jeux sur la temporalité auxquels le spectateur se retrouve confronté. Nous déplierons ensuite les implications idéologiques et esthétiques qui nous semblent être à l’origine de ces choix. Ce panorama nous permettra ensuite de penser comment le format même de la franchise Star Trek, par son recours fréquent à la mécanique du reboot ou du stand alone episode ainsi que son étalage considérable dans le temps (de 1966 à 2017), offre lui-même l’occasion de penser les logiques de la temporalité propres aux médium de la franchise télévisuelle.»

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