Colloque, 14 octobre 2016

«Forest electronics, radio science»: langue toxique et transmissions brouillées dans «The Flame Alphabet» de Ben Marcus

Sylvie Bauer
couverture
D’un imaginaire, l’autre: la machine dans tous ses états, événement organisé par Isabelle Boof-Vermesse et Jean-François Chassay

La parole est irréversible, telle est sa fatalité.

À la lecture de The Flame Alphabet écrit par Ben Marcus en 2012, on serait presque tenté de prendre à la lettre la phrase écrite par Roland Barthes à l’orée de son essai intitulé Le bruissement de la langue.

En effet, dans le roman, la parole s’avère fatale, son adresse meurtrière.

Sylvie Bauer est professeure de littérature américaine (États-Unis) à l’Université Rennes 2, où elle est rattachée à l’unité de recherche Anglophonie Communautés Écritures (ACE). Son travail de recherche porte plus précisément sur la littérature américaine contemporaine, sur les figures de l’humain, la question du corps et l’univers immoral du langage. Elle travaille également sur les questions posées par un contemporain marqué par le rapport du sujet à la machine et s’intéresse au rapport entre technologie, corps et langue. Elle est l’auteur d’une monographie sur l’œuvre de Walter Abish et d’articles sur les romans de Percival Everett, Colson Whitehead, Donald Barthelme, Steve Tomasula, Philip Roth, et plusieurs autres.

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