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Les déclinaisons multiples de la banlieue dans le hip-hop québécois

Gabriel Tremblay-Gaudette
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Article paru dans Suburbia. L’Amérique des banlieues, sous la responsabilité de Bertrand Gervais, Alice van der Klei et Marie Parent (2015)

On pourrait penser que la culture hip-hop et la banlieue nord-américaine ne font pas bon ménage. Dans l’imaginaire collectif, le hip-hop est ramené à plusieurs tropes -le rappeur, jeune homme généralement noir, exhibant sa fortune matérielle, qui revendique un mode de vie hédoniste et ne répudie pas les activités criminelles -que l’on associerait mal à la banlieue, caractérisée par un mode de vie paisible, banal, voire ennuyant, le terreau de la famille de classe moyenne.

Or, si le hip-hop est né aux États-Unis dans un contexte on ne peut plus urbain qui devrait exclure les régions limitrophes des grandes villes, la situation au Québec est inverse, puisque c’est de la banlieue qu’on émergé les premiers balbutiements du rap québécois.

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